2018
ALINEBLANCHE
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MJC Galerie
92200 Neuilly-sur-Seine
Vit et travaille à Paris. Sa première approche plastique est une pratique assidue, dès l’enfance, de l’acrobatie et de la danse harmonique et rythmique à l’école Irène Popard à Paris. Aline Blanche se forme ensuite à la peinture à l’huile et au dessin en travaillant de 1986 à 1993 avec le peintre, cinéaste et philosophe Robert Lapoujade. Naviguant depuis toujours « entre » création et entreprise, Aline Blanche est aujourd’hui directrice artistique d’Aline Blanche Studio. Elle aime développer des projets créatifs qui font communiquer l’art et l’entreprise ou qui s'inscrivent en résonance avec des univers particuliers. Habiter cette transversalité, traduire, transcrire, infiltrer, métisser, ouvrir un passage… L’expression est polymorphe. Partir, voyager... Repartir. Danser toujours, tel le funambule de Jean Genet : « ton fil de fer, charge le de la plus belle expression non de toi mais de lui ».
Inaugurée à l'occasion des Journées du Patrimoine sur le thème "Un monument, une œuvre",
l'installation "CŒURS-MANTRAS : aimer, aimer la vie…" a pris place, du 18 septembre au 18 novembre 2015, au sein du Centre Hospitalier Rives-de-Seine et de son hall d’accueil.
« Dans cet espace, lieu d’échange entre la vie extérieure et l’hôpital, l’installation éphémère Cœurs Mantras célèbre la vie, l’amour et l’art, en un mot L’AMOUR-DE-LA-VIE.
Les parois vitrées envahies de cœurs entrelacés tagués au Blanc de Meudon et des tablettes-mantras réalisées au crayon de couleur infusent une énergie particulière. La répétition jusqu’à saturation de mots, de phrases ou de vers d’une célèbre chanson se meut sur le papier en vibrante matière. »
A CIEL OUVERT : « En quoi ce thème fait-il écho à l’une des voies que j’explore actuellement ?
En marchant au hasard des villes, l’appareil photo est un carnet de voyage. J’y confie toutes sortes d’images glanées sur un mode spontané, comme on griffonne quelques notes dans l’urgence de l’instant. En relisant ces notes, j’y vois combien la composition des images, les découpes, les couleurs,… sont pour moi une autre approche de la peinture. Et le ciel dans tout ça ? Omniprésent, il occupe parfois les trois-quarts d’un cliché… Le ciel y est partie prenante d’un moment particulièrement dense, en résonance, en correspondance fugace avec mille autres détails, objet impérieux d’un arrêt sur image. Le ciel s'enregistre aussi dans d'autres carnets, leporello cette fois, sur lesquels nuages ou vent dans les arbres impriment leur trace. »
— Aline Blanche
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